4 Déc 2016 | Actualités

Vincent Aboubakar : "En Afrique, c'est difficile"

Vincent, est ce que tu peux nous raconter ton enfance à Yaoundé ?
La vie n’était pas facile au Cameroun. Ma mère était commerçante, elle vendait du poisson. J’étais le sixième d’une famille de sept enfants. Il y avait une grande solidarité et beaucoup de respect dans notre famille. C’est lié à notre culture. Je pense que c’est aussi pour ça que la vie nous sourit un peu aujourd’hui.

Dans ton enfance au Cameroun, comment se passait ta vie en dehors des terrains de football ?
La vie en Afrique est très difficile. En dehors des terrains, je passais beaucoup de temps avec mes amis. Nous allions à l’école mais dès la fin de la journée, on allait à l’entraînement.

A quel âge le football est-il arrivé dans ta vie ?
J’ai commencé le foot très jeune. Au début, je jouais près de chez moi dans le club du quartier. A l’âge de douze ans, j’ai participé à une compétition qui s’appelle la Coupe TOP et qui rassemble des jeunes de tout le Cameroun. J’y suis sorti meilleur joueur de la compétition. Comme elle était organisée par le centre de formation des « Brasseries du Cameroun », j’ai intégré cette école de foot.

A quel âge as-tu eu conscience que tu pouvais peut-être faire du football ton métier ?
Étant plus jeune, je jouais uniquement pour le plaisir, je ne pensais pas à devenir un footballeur professionnel. Puis tout a commencé quand je jouais à Coton. Et c’est réellement à partir de 18 ans, avec ma participation à la Coupe du Monde en portant les couleurs de mon pays, que j’ai pris conscience de la dimension que représentait le football pour moi.

 

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