Avant d’affronter Nice demain soir à l’Allianz Riviera pour le compte de la 22ème journée de Ligue 1, Yann Jouffre, le milieu de terrain du FC Lorient, est revenu sur le tirage au sort des 8èmes de finale de la Coupe de France, le début d’année 2016 du club, sa saison et le match de demain.
Yann, comment as-tu réagi à l’annonce du tirage des 8èmes de finale face à Sarre-Union ?
C’est un tirage sympa. Il vaut mieux se déplacer chez une CFA qu’affronter une grosse écurie de Ligue 1, on ne va pas se mentir. Après, ce ne sera pas un match facile. Il y a toujours de très bons joueurs de football dans les clubs de ce niveau-là.
Peut-on parler d’un tirage digne de la Coupe de France ?
Oui, clairement. J’imagine que les joueurs de Sarre-Union sont très heureux de ce tirage. Ils croient dur comme fer à une éventuelle qualification et ils ont raison. Il faudra y aller avec confiance et ambition.
Est-ce typiquement le match piège ?
Oui, bien sûr car aller jouer dans un club de CFA en plein mois de février n’est jamais évident. Ils peuvent créer l’exploit et nous faire un non match. On a tout à perdre sur ce type de rencontre. Eux joueront sans pression et ont tout à gagner.
Cette qualification face à Boulogne fait-elle le plus grand bien au groupe ?
Il est toujours important de gagner des matches. C’est toujours bon pour la confiance. Une victoire reste une victoire. Il faut recréer une dynamique et lancer une série. Nous avions su le faire en début de saison. Pour repartir de l’avant, c’est l’idéal.
Malgré les prolongations, cette victoire permet-elle de préparer convenablement le déplacement à Nice ?
En évitant les prolongations, cela aurait été certainement mieux. Mais nous ne serons pas cuits non plus. Il n’y a pas de vérité dans le football de toute façon. C’est un peu la loterie. Et pour ce match, le coach avait fait tourner.
Ce match à Nice peut-il être un premier tournant de la saison ?
Non, je n’ai pas envie de parler de tournant actuellement. Je pense que l’on en saura plus sur notre saison dans trois ou quatre matches. A l’issue de ces rencontres, nous verrons si nous sommes capables de jouer plus que le maintien. On va recevoir Reims et Montpellier, deux concurrents pour le maintien.
Les Niçois sont en forme actuellement. Tu t’attends à quel type de rencontre ?
Ce sera un match compliqué. Il faudra bien défendre, se montrer solides, solidaires et patients. Il faudra serrer les dents dans leurs temps forts et de temps en temps jouer contre nature. Si nous y allons la fleur au fusil, on ne passera pas. L’OGC Nice possède une ligne d’attaque performante avec un jeu bien huilé.
La barre des 30 points est-elle psychologiquement parlant, importante ?
Oui, pour moi c’est une barre à atteindre rapidement dans une saison. Mais le fait de l’atteindre, ne nous mettra pas encore à l’abri tout de suite.
Aujourd’hui, il ne faut plus trop traîner en route…
Nous sommes à mi-chemin. Les premiers ne sont pas très loin et la ligne rouge non plus. Les retardataires peuvent vite faire leur retour mais nous pouvons aussi raccrocher le wagon de tête. Comme je l’ai dit précédemment, on en saura plus dans les semaines à venir. Il ne faut pas oublier que nous avons affronté en ce début d’année Rennes et Monaco qui jouent les premières places.
Plus personnellement, comment vis-tu ce rôle de capitaine en l’absence de Wesley ?
Je le prends comme une certaine reconnaissance et une fierté. Mais je ne me focalise pas là-dessus. C’est une responsabilité malgré tout au sein d’un groupe.
Comment vois-tu cette seconde partie de saison ?
Ça ne se jouera à rien. Je reste en alerte permanente. Je pense que ça se jouera sur des détails. Mais en début de saison, j’avais envisagé une saison agréable. C’est peut-être ce que nous sommes en train de réaliser.
Que pouvons-nous te souhaiter pour cette année 2016 ?
De faire une très bonne deuxième partie de saison. Je veux être performant et ne pas me blesser. Mon objectif est d’être influent dans le jeu de mon équipe et d’être important.
